Des milliers de virus et autres menaces s’introduisent librement au sein de vos ordinateurs afin de nuire à votre travail, ainsi qu’a vos données sensibles.

Il n’y a pas que la COVID-19 qui infecte et se propage. Alors ne faites pas l’impasse sur la sécurité, et protégez-vous avec un bon antivirus, c’est un minimum. Vous allez le comprendre dans cette article.

Il existe de nombreux antivirus sur le marché de la cybersécurité, solutions qui vous promettent toutes une protection maximale, en plus de prôner leur gratuité, pour certains d’entre eux ! Mais ne rêvez pas, dans les faits, ces antivirus ne sont pas tous logés à la même enseigne. Je vous explique pourquoi:

Petite piqûre de rappel, il faut savoir que le nombre de menaces quotidiennes augmentent de manière exponentielle, et ce n’est pas moins de 350000 nouvelles menaces qui émergent sur la toile par jour !

Ça fait beaucoup! Certes toutes ses nouvelles menacent ne sont pas extrêmement virulentes, et sont parfois issues d’évolution de menaces déjà existantes (comme en virologie). Ceci étant dit, sur le nombre de nouvelles menaces, il en va de la réactivité, voire de la proactivité de nos logiciels de sécurité, ce qui explique les différences fondamentales entre les différentes solutions antivirus du marché. Voyons ensemble ces différences.

-Parlons d’abord de la première notion, le prix. Beaucoup d’antivirus proposent leur solutions gratuitement. Mais posez vous la question sur la réelle efficacité d’un antivirus gratuit alors qu’il en existe aussi des payants.

Il y a une raison toute simple à ça, il faut rémunérer les ingénieurs (parfois d’anciens hackeurs) qui travaillent justement sur les antidotes et les armes pour combattre ces nombreuses menaces.

Par ailleurs, beaucoup d’antivirus se présentant comme « gratuit » , ne le sont pas réellement puisque qu’il proposent une meilleure efficacité en souscrivant à la version « premium » du logiciel.

En toute relativité, il est légitime de se poser cette question: Quitte à payer antivirus, autant investir dans « vrai » antivirus payant, et forcément plus efficace, et pas plus cher. Exit donc les pseudos gratuit qui auront la même efficacité que l’antivirus intégré à Windows (windows defender).

-Deuxième notion, la protection. De quoi nous protège réellement les antivirus grand public ? Des virus bien entendu. Et je dois dire que les leaders du marché sont plutôt efficaces malgré certains « gadgets » qu’ils rajoutent, alourdissant ainsi vos ressources pour l’intérêt qu’ils apportent réellement.

Bref ils font le job, oui, mais il le font seulement pour les virus, et dans un réseau peu complexe composé d’une box et de postes clients.

Mais face à un panel de menaces de plus en plus « intelligents » (malwares, spywares, cyberattaques, etc…) et face à des hackeurs de plus en plus ingénieux, la protection « grand public » ne suffit plus pour des infrastructure professionnelles.

Notamment lorsque ces menaces sont des » ransomsware » capables de manipuler le réseau et se propager très rapidement pour « crypter » les données de l’ensemble des postes et serveurs, je vous laisse donc imaginer le préjudice, notamment si aucune sauvegarde ou plan de reprise d’activité n’a été mise en place pour récupérer ces données.

Payer la rançon reste parfois la seule « solution » , sans garantie de réellement récupérer les données…

-Enfin dernière notion, l’usage de l’outil informatique et son environnement vont être déterminant dans le choix de la protection antivirus.

Il est de rigueur de posséder un antivirus professionnel dès lors que vous recueillez des données à caractère personnel, notamment dans une base de données (fichiers clients). Ces données sensibles doivent être protégées de manière optimale, d’avantage que vos propres données professionnelles (voir réglementation Européenne RGPD, je reviendrais dessus).

La protection reste légère en ressource, pilotable par votre administrateur réseau, ou par votre prestataire informatique, qui pourra facilement anticiper une infection et une propagation, d’où qu’elle vienne.

On parle alors de protection de type « Endpoint » dotée d’un moniteur pouvant prévenir toutes sortes de cyberattaques.

Pour un usage professionnel tout en ligne (saas / cloud) et si vous avez la certitude de consulter des sites sécurisés, il est possible d’adapter la solution antivirus à ce besoin. Reste l’infrastructure réseau pouvant aussi être attaquée, il est quand même judicieux d’être protégé au minimum, ou de prévoir un pare-feu complémentaire pour minimiser les risques.

Et c’est ce qui fait toute la différence avec les antivirus « grand public » plutôt destinés à un usage bureautique, familiale, et consultatif qui ne tiens pas compte de l’environnement de travail.

Ils ne peuvent par conséquent agir qu’au moment de l’attaque, mais il parfois trop tard, car l’antidote n’est pas encore fabriqué, ou parce que l’infection se propage trop vite…

Dans cette course folle, les antivirus payants restent encore une fois plus efficace et peuvent parfois sauver les meubles en évitant une perte préjudiciable des données, y compris chez les utilisateurs Apple qui pensent souvent être épargnés. C’est malheureusement une idée reçu…

Mais à mon sens, c’est un risque que l’on peut minimiser dans le monde professionnel si l’on est bien sensibilisé et informé.

Guillaume Reichmann